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mercredi 14 septembre 2011

Téléconférence cruciale sur la Grèce entre Papandréou, Sarkozy et Merkel


 Téléconférence cruciale sur la Grèce entre Papandréou, Sarkozy et Merkel


Une téléconférence doit avoir lieu mercredi "à environ 19 heures locales" (18 heures à Paris) entre le Premier ministre grec Georges Papandréou, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel au sujet de la Grèce, selon un communiqué des services de Papandréou. Trois heures avant la téléconférence, "une réunion ministérielle sous l'égide de Georges Papandréou aura lieu à 16 heures locales (15 heures à Paris) au sujet du suivi du plan à moyen terme (2012-2015) de l'assainissement de l'économie grecque", a ajouté le communiqué.
La téléconférence, sur fond de nouvelles inquiétudes sur la situation financière de la Grèce, a été décidée "en vue de la réunion informelle des ministres des Finances de la zone euro" prévue en fin de semaine à Wroclaw (Pologne), a indiqué à l'AFP une source gouvernementale mardi après-midi. En préalable, Georges Papandréou s'est entretenu mardi avec le ministre grec des Finances Evangélos Vénizélos, le président de l'Organisme de la gestion de la dette publique (Pdma) Pétros Christodoulou et le président ainsi que le directeur général de la Banque nationale de Grèce (BNG) Vassilis Rapanos et Apostolos Tamvakakis respectivement, selon l'Agence de presse grecque (Ana, semi-officielle). Ont également participé à cette réunion le ministre adjoint des Finances Philippos Sahinidis et le président d'experts du conseil économique Pavlos Zanias, selon la même source.
Craintes grandissantes
L'annonce de la téléconférence de mercredi intervient alors que la France et l'Allemagne ont bien du mal à endiguer une crise multiforme qui s'amplifie sur les marchés, avec notamment des craintes ou des rumeurs ouvertement exprimées de banqueroute de la Grèce. Après avoir mis le feu aux poudres lundi en évoquant l'éventualité d'un défaut de paiement d'Athènes, l'Allemagne a essayé de calmer le jeu mardi en soulignant, par la voix de la chancelière Angela Merkel, que tout était fait pour empêcher une faillite de la Grèce. Le pays, sous perfusion de l'UE, de la BCE et du FMI, tente de boucler dans la hâte son projet de budget 2012 en intégrant de nouvelles mesures d'austérité et de réformes structurelles pour freiner l'escalade de son déficit budgétaire et tenter de sécuriser le versement d'une nouvelle tranche d'aide du prêt de 110 milliards d'euros consenti en mai 2010 par la zone euro et le FMI.

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